Anne Hidalgo “a disjoncté” ? Ces notes de frais hallucinantes dévoilées, “Frais de bouche, de voyage et d’habits…”
Anne Hidalgo a longtemps refusé de justifier ses notes de frais à la mairie de Paris. Peut-être parce qu’elles étaient difficiles à assumer.
Voici une nouvelle qui tombe mal. Alors que l’État demande à de nombreux Français de faire des efforts et de se serrer la ceinture pour combler une dette publique abyssale, Mediapart a dévoilé le détail des notes de frais d’Anne Hidalgo. Une enquête qui met mal à l’aise la mairie de Paris, tant les dépenses de l’édile paraissent dispendieuses, et surtout malvenues alors que les comptes de la ville sont déjà dans le rouge.
Longtemps, Anne Hidalgo a profité de la lenteur des procédures pour tenter de bloquer la demande de l’association Transparence citoyenne. Mais celle-ci est allée au bout de la bataille judiciaire et a fini par obtenir gain de cause : la liste des frais d’Anne Hidalgo, réglés par l’argent public au cours de son mandat, a été rendue publique.
Anne Hidalgo contrainte de rendre publiques ses notes de frais : « C’est peut-être un peu trop »
Entre 2020 et 2024, on apprend qu’Anne Hidalgo a dépensé pas moins de 84 000 euros pour étoffer sa garde-robe. Durant cette période,
elle a par exemple utilisé la carte de la mairie pour régler une facture de 6 320 euros chez Dior. Elle a également payé des achats à hauteur de 3 067 euros chez Burberry.
« Elle a peut-être un peu disjoncté sur ses frais de bouche, de voyage et d’habits, c’est peut-être un peu trop », ironise Bruno Poncet sur RMC.
Mais la haute couture n’est pas le seul poste de dépense d’Anne Hidalgo. La maire voyage aussi beaucoup à l’étranger. Entre 2020 et 2023, 125 000 euros ont été consacrés à ses déplacements.
Citons par exemple New York en 2022 et 2023 pour environ 10 000 euros chacun, ou encore Tahiti en 2023 pour 12 687 euros.
Anne Hidalgo a longtemps refusé de dévoiler ses notes de frais.
Le train de vie fastueux de la maire de Paris contraste avec celui des petits élus locaux
L’élue socialiste justifie une partie de ses nombreux voyages par son souhait de briguer le poste de haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés.
Mais alors « pourquoi ne pas démissionner ? », s’interroge le journaliste Olivier Truchot sur RMC. Anne Hidalgo n’aura pas besoin d’en arriver là puisqu’elle a d’ores et déjà annoncé ne pas se représenter aux prochaines élections législatives.
