Pourquoi des millions de Français ont une petite cicatrice sur le bras gauche ?

Des millions de Français arborent une mystérieuse cicatrice sur le bras gauche, héritage d’une époque où la variole faisait des ravages.

Une cicatrice mystérieuse pour beaucoup

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Si vous faites partie de la génération née avant les années 1970, il y a de fortes chances que vous arboriez une cicatrice intrigante sur votre bras gauche, sans pour autant vous rappeler de son origine. Cette marque, mystérieuse compagne depuis votre enfance, a pourtant une origine bien connue.

Le symbole d’une époque révolue

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Aujourd’hui, nous levons le voile sur cette petite cicatrice, symbole d’une époque révolue et d’une bataille médicale.

Une cicatrice due au vaccin contre la variole

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Cette petite cicatrice, souvent discrète et située sur le bras gauche, remonte au XVIIIe siècle, époque marquée par la fureur de la variole. Une épidémie mortelle qui fauchait des dizaines de milliers de vies en Europe chaque année. Robespierre, Mirabeau, Danton, Mozart, Beethoven : tous ont été touchés par cette redoutable maladie.

Un vaccin obligatoire jusqu’en 1970

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Le vaccin antivariolique, devenu obligatoire jusqu’en 1970, a été le bouclier salvateur contre ce fléau.

La variole, une maladie très contagieuse

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La variole, maladie virale infectieuse et contagieuse, se caractérisait par l’apparition rapide de pustules sur le corps et le visage. Jusqu’à son éradication en 1980, le vaccin antivariolique était administré à tous les enfants, laissant derrière lui une trace indélébile.

Un vaccin qui laisse des marques

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Contrairement aux vaccins modernes, le procédé était différent, utilisant une aiguille à deux pointes pour une distribution uniforme. Des boursouflures, évoquant des piqûres de moustique, marquaient la peau, se transformant en cicatrice une fois dégonflées.

En 1980, la variole a définitivement été éradiquée

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L’année 1980 a marqué la victoire de l’humanité contre la variole, éradiquée officiellement dans les pays occidentaux. Les rappels de vaccin ne sont plus obligatoires en France depuis 1984, offrant une liberté à la nouvelle génération.

La maladie disparait, la cicatrice persiste

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Toutefois, la cicatrice persiste comme un rappel silencieux d’une époque où la vaccination était un acte important et obligatoire, sauvant d’innombrables vies de la menace de la variole.

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